Arthroscopie
Dieppe (76) - Clinique Mégival

Qu'est ce que l'arthroscopie ?
Chirurgie de l’épaule, du coude, du poignet et de la main à Dieppe
Qu’est ce que l’arthroscopie ?
L’arthroscopie est une méthode chirurgicale qui consiste à introduire des instruments dans une articulation à travers de petites incisions, afin d’en visualiser l’intérieur et, si nécessaire, d’y intervenir. Cette technique peut s’utiliser seule ou être complétée par d’autres gestes chirurgicaux nécessitant des incisions supplémentaires, parfois de taille plus importante.
L’arthroscopie à Dieppe
Dr Poulain
Déroulement de l’intervention
L’arthroscope est un instrument tubulaire muni de fibres optiques, connecté à une caméra et à un écran. Il est introduit dans l’articulation à l’aide d’une incision réduite. D’autres instruments sont ensuite insérés à travers une ou plusieurs autres petites ouvertures.
L’intervention est réalisée sous anesthésie. Le choix du type d’anesthésie (locale, loco-régionale ou générale) dépend de plusieurs paramètres : avis du praticien et de l’anesthésiste, nature de l’atteinte articulaire, articulation concernée, durée estimée de l’intervention, état de santé global et préférences du patient.
Dans certains cas, l’utilisation d’un garrot pneumatique est envisagée afin de limiter les saignements susceptibles de gêner le déroulement opératoire.
La durée de l’hospitalisation varie en fonction de la pathologie traitée et de l’état général du patient.
L’arthroscopie permet la réalisation d’actes chirurgicaux qui étaient auparavant pratiqués par voie ouverte, avec des accès anatomiques moins invasifs. Les incisions sont généralement discrètes et l’approche ne nécessite pas de section musculaire pour atteindre l’articulation. Les douleurs postopératoires tendent à être moins marquées. Les délais de récupération, de reprise d’activité professionnelle ou sportive peuvent être raccourcis.
Risques potentiels
Bien que l’arthroscopie soit souvent perçue comme une procédure courante, certains risques existent, même s’ils sont peu fréquents. Ces risques justifient la prescription éventuelle d’examens ou de traitements préalables ou complémentaires.
Risques liés à l’anesthésie
Ils sont abordés et expliqués lors de la consultation d’anesthésie, obligatoire avant toute intervention.
Effets possibles liés au garrot
L’application d’un garrot peut entraîner des troubles locaux, notamment au niveau de la peau ou des nerfs. Ces effets sont le plus souvent transitoires. Des précautions systématiques sont prises pour protéger la peau et surveiller la pression du garrot durant l’intervention. Ce type de complication reste rare.
Risques opératoires
La littérature médicale rapporte des cas exceptionnels de lésions des nerfs ou vaisseaux situés à proximité des articulations concernées. L’implantation des incisions est précisément étudiée afin d’éviter ces structures. Toutefois, dans de rares situations, une blessure peut survenir, nécessitant parfois une intervention chirurgicale. Le praticien prend ces risques en compte à chaque étape de l’intervention.
Risques postopératoires
Une infection articulaire peut apparaître dans les jours suivant l’intervention. Elle se manifeste par une articulation gonflée, douloureuse, avec des signes inflammatoires et parfois de la fièvre. Elle nécessite alors une prise en charge immédiate. Des mesures strictes d’asepsie sont appliquées pour en réduire le risque.
La phlébite ou thrombose veineuse, bien que rare, peut survenir, notamment chez les patients présentant certains facteurs de risque identifiés lors de la consultation d’anesthésie. Un traitement préventif est alors mis en place.
L’algodystrophie (ou syndrome douloureux régional complexe) est une réaction anormale de l’organisme pouvant suivre un traumatisme ou une intervention chirurgicale, y compris sous arthroscopie. Elle se traduit par des douleurs prolongées, un enraidissement de l’articulation, et divers symptômes neurovégétatifs (sueurs, marbrures, œdèmes, douleurs par poussées…). Elle survient plus souvent chez les personnes ayant un terrain anxieux ou stressé. Sa prise en charge est souvent longue et difficile.
Enfin, des réactions locales au niveau des cicatrices peuvent survenir : rougeurs, cicatrisation retardée, hématomes sous-cutanés. Certaines personnes peuvent présenter des nodules cicatriciels. Des sensations désagréables autour des cicatrices (fourmillements, pertes de sensibilité ou douleurs légères) peuvent également se manifester, liées à l’atteinte éventuelle de petits nerfs cutanés. Ces symptômes, bien que rares, tendent généralement à disparaître spontanément.