Syndrome sous-acromial
Dieppe (76) - Clinique Mégival

Spécialiste de l'épaule

Traitement syndrome sous acromial - Dr Samuel Poulain - Chirurgien Orthopédiste à Dieppe & Rouen
Opération syndrome sous acromial - Dr Samuel Poulain - Chirurgien Orthopédiste à Dieppe & Rouen

Qu'est-ce qu'un syndrome sous-acromial ?

Chirurgie de l'épaule à Dieppe

Le syndrome sous-acromial concerne l’inflammation de la bourse sous-acromiale, située sous l’acromion, une excroissance osseuse de l’omoplate. Cette bourse de glissement permet de réduire les frottements entre l’acromion et les tendons de la coiffe des rotateurs. Souvent, cette pathologie s’accompagne d’une atteinte des tendons de la coiffe des rotateurs, qui peuvent présenter des inflammations ou des lésions partielles. Le syndrome peut survenir à la suite d’un conflit mécanique entre l’acromion et la coiffe des rotateurs lors de certains mouvements, comme l’abduction ou l’élévation antérieure du bras. Si ce conflit persiste, il peut mener à une aggravation de l’inflammation et, dans certains cas, à une rupture partielle ou complète des tendons de la coiffe des rotateurs.

Syndrome sous-acromial à Dieppe

Docteur Poulain spécialiste de l'épaule

Bilan préopératoire et diagnostic

Lors de l’examen clinique, le praticien cherchera à reproduire les douleurs en utilisant des tests spécifiques (comme Jobe, Neer, et Patte) pour évaluer l’état de chaque muscle de la coiffe des rotateurs et exercer une pression sur la bourse sous-acromiale (test de Yocum).

Des radiographies (notamment le profil de Lamy) permettent d’analyser la forme de l’acromion et de déterminer son impact potentiel sur les structures sous-jacentes. La classification de Bigliani distingue trois types d’acromion : plat, courbe, et crochu.

L’IRM est utilisée pour observer l’état des tendons et évaluer l’inflammation de la bourse sous-acromiale.

Prise en charge thérapeutique

Une approche médicale initiale comprend des anti-inflammatoires et des analgésiques, associés à un traitement fonctionnel par des séances de kinésithérapie. L’ostéopathie peut aussi être utile pour soulager ces douleurs. Il est recommandé de limiter les activités sportives pendant cette phase.

Si ces traitements ne suffisent pas, des infiltrations de corticoïdes peuvent être proposées. En fonction de la réponse, plusieurs injections (jusqu’à trois) peuvent être administrées. Récemment, les injections de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) dans l’espace sous-acromial ont montré des effets bénéfiques dans certains cas, bien que leur efficacité soit parfois plus lente, nécessitant un certain temps pour permettre la cicatrisation des tendons. Ce traitement n’est pas pris en charge par la sécurité sociale et reste donc à la charge du patient.

Chirurgie sous arthroscopie

Si les traitements non chirurgicaux échouent, une décompression sous-acromiale par arthroscopie peut être envisagée. Cette intervention consiste à retirer l’excroissance osseuse de l’acromion à l’aide d’une fraise motorisée miniaturisée. Un nettoyage de la bourse sous-acromiale et des tendons de la coiffe des rotateurs est également réalisé. Selon les besoins, une ténotomie du long biceps ou une résection acromio-claviculaire peut être effectuée, notamment en cas d’arthropathie associée.

L’intervention se fait sous arthroscopie, en ambulatoire, après une consultation avec l’anesthésiste.

Risques

Les complications possibles incluent l’algodystrophie (ou syndrome douloureux régional complexe, SDRC) et la capsulite rétractile, qui entraînent des douleurs persistantes et une raideur de l’épaule. Ces conditions nécessitent un traitement prolongé et une récupération qui peut prendre plusieurs mois. Cependant, ces complications restent relativement rares et peuvent souvent être résolues avec un traitement approprié.

Suites opératoires

Après l’intervention sous arthroscopie, le patient est autorisé à rentrer chez lui le jour même avec une écharpe, qu’il devra porter entre 24 et 72 heures, selon le niveau de douleur. La position « main dans la poche » est fréquemment adoptée par les patients pour plus de confort.

Des analgésiques et des anti-inflammatoires seront prescrits pour gérer la douleur. L’application de glace à plusieurs reprises par jour peut également aider à réduire les douleurs initiales.

Un kinésithérapeute de la clinique viendra voir le patient le jour même pour lui expliquer les exercices d’auto-rééducation à effectuer dès le lendemain de l’opération. Un document avec des photos des exercices sera remis au patient à sa sortie pour l’aider dans sa rééducation à domicile.

Résultats

Les douleurs disparaissent généralement en quelques semaines, et la récupération des amplitudes articulaires se fait progressivement. Les gestes du quotidien (comme s’habiller, manger, se laver) peuvent être réalisés dès le lendemain, bien que certains gestes prennent plus de temps à être effectués.

La conduite est possible après environ deux semaines de rééducation. La reprise du travail peut être envisagée après un mois de repos, et les activités sportives non contraignantes (comme la course à pied ou le cyclisme) peuvent être reprises un mois après l’intervention. Les sports avec contacts ou nécessitant de porter des charges lourdes peuvent être repris deux mois après l’opération.

En résumé

Syndrome sous-acromial à Dieppe

Quand opérer ?

Douleurs résistantes au traitement médical et à la kinésithérapie

Durée de l’hospitalisation

Ambulatoire

Durée de l'intervention

<30 min

Après l’opération

Retour au domicile

À quoi sert l’opération ?

Soulager les douleurs

Durée de la rééducation

Autorééducation (pas de kiné)

Durée de l’arrêt de travail

1 à 2 mois en fonction de la profession

Quelle est l’anesthésie ?

Anesthésie générale et loco-régionale

Reprise de la conduite auto

2 à 4 semaines

Reprise du sport

1 mois